Top 5 des outils Kubernetes en 2024 : Lens, Rancher et plus

Kubernetes (K8s) est rapidement devenu le standard pour l’orchestration de conteneurs, permettant aux entreprises de déployer, gérer et faire évoluer des applications conteneurisées en toute simplicité. Toutefois, la gestion efficace de Kubernetes nécessite des outils robustes qui facilitent l’observation, la gestion et le déploiement des clusters. Dans cet article, nous explorerons les principaux outils Kubernetes disponibles sur le marché, tout en mettant un accent particulier sur Lens, que beaucoup considèrent comme l’un des outils les plus complets et conviviaux pour les développeurs.

1. Kubectl : l’outil de base pour interagir avec Kubernetes

Kubectl est l’outil en ligne de commande natif de Kubernetes. Il permet d’exécuter des commandes directement sur un cluster Kubernetes pour gérer les ressources, surveiller l’état des pods, services et nœuds, et appliquer des configurations. Kubectl est incontournable pour l’administration de base de Kubernetes et offre une grande flexibilité.

Cependant, Kubectl peut être complexe à utiliser, surtout pour les débutants ou pour les grandes équipes, car il repose entièrement sur la ligne de commande. La gestion manuelle des configurations YAML peut être fastidieuse et propice aux erreurs.

2. Helm : la gestion des packages pour Kubernetes

Helm est un gestionnaire de packages pour Kubernetes, souvent comparé à un « apt » ou « yum » mais pour les clusters Kubernetes. Il permet d’automatiser le déploiement des applications via des « charts », qui sont des paquets contenant des fichiers YAML décrivant une application.

Helm simplifie la gestion des applications complexes et facilite les mises à jour et les rollbacks grâce à des commandes simples. Il est particulièrement utile pour les équipes DevOps cherchant à déployer et gérer des applications à grande échelle sur des clusters Kubernetes.

3. K9s : une interface de terminal interactive pour Kubernetes

K9s est un outil en ligne de commande qui offre une interface utilisateur dans le terminal pour interagir avec des clusters Kubernetes. Il permet de visualiser et de gérer facilement les ressources du cluster en fournissant une vue d’ensemble des pods, nœuds, services, et bien plus encore.

L’interface de K9s est plus interactive que Kubectl et permet une navigation rapide dans les ressources du cluster sans avoir à se souvenir de nombreuses commandes.

4. Rancher : une plateforme complète pour la gestion multi-cluster

Rancher est une plateforme de gestion Kubernetes qui permet de gérer plusieurs clusters depuis une interface centralisée. Rancher se distingue par sa capacité à prendre en charge divers fournisseurs de services cloud et environnements on-premises. Il permet également de simplifier la sécurité avec une gestion centralisée des politiques et des accès.

Rancher est particulièrement apprécié des équipes qui doivent gérer plusieurs clusters à grande échelle et cherche à simplifier leur gestion.

5. Lens : l’outil ultime pour la gestion de Kubernetes

Lens est souvent considéré comme l’outil de gestion Kubernetes le plus puissant et convivial disponible actuellement. Développé comme une interface graphique (GUI) pour Kubernetes, Lens offre une vue d’ensemble complète du cluster et permet aux utilisateurs de gérer les ressources de manière intuitive et interactive.

Pourquoi Lens est-il le meilleur outil pour Kubernetes ?

  • Interface graphique intuitive : Lens simplifie l’interaction avec Kubernetes en offrant une interface claire et conviviale qui rend les configurations YAML et les logs de cluster beaucoup plus accessibles. Les utilisateurs peuvent visualiser l’état du cluster, les performances des pods, les nœuds, et bien plus encore en quelques clics.
  • Surveillance en temps réel : Lens offre une visualisation en temps réel des métriques de performance du cluster, y compris l’utilisation des ressources (CPU, mémoire), l’état des pods et des nœuds, ainsi que les logs des conteneurs. Cela permet d’identifier rapidement les problèmes et d’agir immédiatement.
  • Compatibilité multi-cluster : Lens permet de gérer plusieurs clusters Kubernetes simultanément, qu’ils soient hébergés sur site ou dans le cloud, ce qui en fait un choix idéal pour les équipes DevOps travaillant avec plusieurs environnements.
  • Installation simple et rapide : Contrairement à d’autres outils qui nécessitent des configurations complexes, Lens est très simple à installer et à configurer. En quelques minutes, il est possible de se connecter à un cluster Kubernetes et de commencer à le gérer.
  • Support de Helm intégré : Lens intègre nativement Helm, permettant aux utilisateurs de déployer et de gérer des applications via des charts directement depuis l’interface de Lens, simplifiant ainsi les processus de déploiement.
  • Open source : Lens est un projet open source, ce qui signifie que les utilisateurs peuvent contribuer à son développement et bénéficier d’une large communauté de support.

Cas d’usage de Lens dans le monde réel

Lens est particulièrement utile pour les équipes DevOps et les développeurs travaillant au quotidien avec Kubernetes. Il permet de :

  • Améliorer la productivité des équipes en simplifiant l’accès aux clusters et en réduisant le temps passé à rechercher et à résoudre des problèmes.
  • Favoriser la collaboration entre les membres de l’équipe en permettant une meilleure visualisation des performances et de l’état du cluster pour tous.
  • Accélérer le déploiement et la gestion des applications Kubernetes grâce à son intégration avec Helm et sa gestion simplifiée des clusters.

Conclusion

Kubernetes est une plateforme puissante mais complexe, et choisir les bons outils pour le gérer est crucial pour assurer la productivité des équipes et la stabilité des applications. Si des outils comme Kubectl, Helm et Rancher ont leur place dans l’écosystème Kubernetes, Lens se distingue par son interface conviviale, sa capacité à gérer plusieurs clusters simultanément, et sa surveillance en temps réel. Pour ces raisons, Lens est sans doute le meilleur outil pour la gestion des clusters Kubernetes en 2024.